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U-003-141 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-003-141

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    2009.




















2/8/77

Georges Menant ouvre le dossier des surgénérateurs


Le nucléaire devait être panacée, l’énergie pour rien, l’énergie à gogo, l’énergie propre - bref, le grand "bras d’honneur" de la civilisation technique, fille de l’intelligence et de la volonté, aux roitelets du pétrole, fils du hasard. C’était en 1973. Aujourd’hui, le nucléaire bat en retraite. Et pas seulement devant les écologistes. Aux Etats-Unis, au Canada, en Suède, les gouvernements effrayés freinent des quatre fers. Cent trente centrales américaines ont été annulées ou retardées : les devis explosaient. Westinghouse, n°1 mondial du nucléaire, risque la faillite. "Nous sommes la plus complexe, la plus coûteuse et la moins rentable de toutes les industries, déclare le président de la General Atomic. Franchement, nous sommes une industrie malade". En même temps, des scientifiques démissionnent avec fracas un peu partout, en émettant les plus sombres prophéties. Du coup, les partis politiques ne savent plus quelle attitude prendre : défendu par les socialistes, l’atome perd les élections en Suède. Et voici le rapport tout frais de la "Royal Commission" britannique sur la pollution : s’ils ne demandent pas ouvertement l’arrêt du nucléaire, les sages de sa Majesté préconisent un ralentissement drastique des programmes, tant qu’ils n’aura pas été trouvé de solutions aux problèmes "considérables" que pose la construction des réacteurs.


Or la France, imperturbable, continue sur sa lancée. Mieux : non contente de développer comme prévu son programme de centrales nucléaires classiques, la France s’apprête à innover en construisant le premier surgénérateur industriel de l’histoire, Super-Phénix.
Avant ce dernier week-end, l’affaire, on s’en souvient, a déjà fait couler le sang cet été, lors des bagarres qui ont opposé les C.R.S. aux manifestants sur le site de Creys-Malville, dans l’Isère. C’est que, pour les opposants, Super-Phénix représente l’horreur des horreurs : une centrale directement alimentée au plutonium, qui est le combustible de la bombe atomique. Or, à la différence des centrales classiques, qu’on peut maintenant commencer à juger parce qu’il en existe des dizaines en service dans le monde, Super-Phénix sera un prototype. Et c’est sur ce prototype, sur cet inconnu-il ne fonctionnera pas avant 1982-que la France va engager l’avenir de son industrie nucléaire.


Essayons-il en est grand temps-de voir les choses sans cette passion qui, chez nous, obscurcit toujours tout. Et d’abord, de nous expliquer à nous- mêmes de quoi il s’agit.


La plupart des centrales atomiques qu’on construit aujourd’hui (dites à "eau légère", par opposition au type à "eau lourde") brûlent de l’uranium 235. Ce qui est un gâchis.
En effet, l’uranium 235 ne constitue qu’une proportion infime - à peine un pour cent - de l’uranium naturel. C’est dire qu’au train où vont les choses, les réserves mondiales d’uranium seront vite épuisées, plus vite même que les gisements de pétrole : en 1985 pour les réserves connues, au tournant du siècle pour les réserves probables. Or, le grand avantage du surgénérateur est qu’il se nourrit, lui, de plutonium. Lequel plutonium n’est qu’un sous-produit de la combustion de l’uranium utilisé dans les centrales classiques. Une sorte de déchet, dont on ne savait trop que faire jusqu’ici - sauf des bombes atomiques.


Bien mieux, le surgénérateur (c’est pourquoi on l’appelle aussi "surrégénérateur") a la propriété de transformer l’uranium naturel, inerte, en plutonium. Autrement dit, de produire plus de combustible qu’il n’en consomme. D’où le nom donné au premier surgénérateur expérimental construit en France sur le site de Marcoule, dans le Gard : Phénix, comme cet oiseau fabuleux qui avait le pouvoir de renaître de ses cendres. Le Phénix de Marcoule fournit assez de plutonium pour alimenter un nouveau Phénix au bout de quarante ans. Et l’on pense pouvoir réduire la moitié ce "temps de doublement" avec Super-Phénix, qui sera le premier surgénérateur industriel du monde.


On mesure donc l’ampleur de la révolution : remplacer les centrales actuelles par des surgénérateurs, c’est multiplier par cent l’énergie tirée de l’uranium naturel - c’est-à-dire assurer à l’industrie nucléaire, aujourd’hui menacée par la pénurie de minerai un avenir sans limites.


Autre avantage : le surgénérateur offre un meilleur rendement que les centrales classiques (41% contre environ 33%) ce qui diminue d’autant les rejets d’eau chaude. Quant à la pollution radioactive, elle y sera pratiquement éliminée.


REGARD
FROID SUR
SUPER-
PHENIX


Mais alors, pourquoi le miraculeux surgénérateur provoque-t-il cette levée de boucliers non seulement parmi les habituelles cohortes des écologistes, mais encore chez des gens aussi peu suspects de vouloir le retour à la société pastorale que l’Américain Edward Teller, père de la bombe H, Sir Brian Flowers, président de la "Royale Commission" britannique, ou Lev
Kowarski, le théoricien français de l’atome ? Pour plusieurs raisons. D’abord, parce que le surgénérateur travaille à des températures nettement plus élevées que les autres types de "chaudières" nucléaires. Dès lors, plus question d’utiliser l’eau comme fluide pour transmettre la chaleur des réacteurs aux turbines. On a donc remplacé l’eau par du sodium liquide, qui est un bien meilleur conducteur. Mais le sodium possède la redoutable propriété de s’enflammer au contact de l’air ou de l’eau - avec toutes les conséquences que cela pourrait entraîner ici.
C’est ce qui est arrivé à Chevtchenko, sur les bords de la Caspienne, où le surgénérateur expérimental B.N.350, le Phénix soviétique a fait une fuite de sodium. Pas de victimes, par chance. Mais une partie des installations a été détruite. Or Super-Phénix contiendra cinq mille tonnes de sodium - et il n’existe actuellement aucun moyen connu d’éteindre un feu de sodium.


Mais voici plus grave. Dans les centrales classiques, le flux des neutrons est ralenti par un "modérateur" (graphie, eau lourde, etc.) sans lequel la fission de l’uranium ne pourrait pas se faire. Ce sont des réacteurs à "neutrons lents". D’où leur sûreté : en cas d’incident, la réaction s’arrête d’elle-même.
Au contraire, le surgénérateur n’utilise pas de modérateur : c’est un réacteur à "neutrons rapides". Son coeur est constitué d’un noyau de plutonium, qu’entoure une "couverture" d’uranium naturel. Et tandis que le noyau de plutonium se consume en dégageant de l’énergie, les neutrons que cette réaction émet vont "percuter" la couverture d’uranium naturel, qu’ils transforment à son tour, en plutonium. Tout le principe de la "surrégénération" est là.


Mais là est aussi l’inconvénient majeur du système. Survienne un incident - par exemple
un échauffement provoqué par un feu de sodium, ou par une accélération anormale de la réaction - et la configuration du coeur peut se modifier, provoquant la formation d’une masse critique de plutonium qui risquerait alors, affirment certains, de déclencher une véritable explosion atomique.


Enfin, les surgénérateurs, qui fonctionnent au plutonium, vont entraîner une augmentation considérable de la production, de la manipulation et du transport de ce redoutable matériau, puissamment cancérigène. Et aussi, multiplier les risques de vol : or, il suffit de quelques kilos de plutonium pour permettre la fabrication d’une bombe atomique à n’importe qui, ou presque.


Bien sûr, les partisans du surgénérateur rejettent en bloc ce tableau d’Apocalypse. Le sodium ? Deux circuits indépendants ont été prévus : un circuit primaire, enfermé dans le coeur du réacteur, qui est lui-même coiffé par une chape d’argon, gaz inerte. Pas d’oxygène, donc pas d’incendie possible. Et un circuit secondaire qui recueille la chaleur du premier par l’intermédiaire d’un échangeur, mais qui est situé, lui, à l’intérieur du réacteur. En cas d’incendie, des membranes sautent automatiquement le long du circuit, vidangent le sodium qui tombe dans une cuve. On referme la cuve, et le sodium s’éteint de lui-même.


Quant aux risques d’explosion, les défenseurs de Super-Phénix refusent le mot, sinon la chose. Et ils en ont inventé un autre : l’"excursion". En admettant qu’une masse critique se forme, que se passerait-il ? Une "excursion" c’est-à-dire un dégagement d’énergie anormal, mais limité. Limité par quoi ? Eh bien ! par un phénomène de physique très connu, mais que les adversaires du surgénérateur négligent obstinément : l’effet Doppler. Plus un combustible nucléaire s’échauffe, plus il absorbe de neutrons. Jusqu’au moment où se crée un équilibre entre l’émission et l’absorption, et où la puissance dégagée plafonne. Or, ce plafond est parfaitement calculable. Et pas seulement sur le papier : nous avons mis au point à Cadarache un réacteur expérimental, "Cabri", ainsi nommé parce que sa fonction est précisément de faire des sauts de puissance - autrement dit, des "excursions". C’est lui qui nous a permis de calculer la résistance à

donner aux enceintes de Super-Phénix. Et nous avons pris une marge de sécurité plus que confortable.


Bien, mais imaginons - car le devoir est d’imaginer - que l’échauffement accidentel soit assez intense pour provoquer une fusion du coeur du réacteur, qui est composé de fines aiguilles de plutonium. Le plutonium fondu risque alors d’entrer en contact avec le sodium du circuit primaire. Aussitôt, le sodium se vaporise, et le vapeur explose. Rien de grave encore : il ne s’agit là que d’une explosion thermique, très insuffisante pour briser l’enceinte du réacteur. En revanche, cette explosion va disperser le combustible qui sera projeté contre les parois - et c’est ici que les choses, affirment certains, risquent de se gâter. Car les débris de plutonium, ayant rebondi contre les parois, vont retomber les uns sur les autres au fond de la cuve.
Ce "recompactage" pourrait alors entraîner la formation subite d’une masse critique. Et là, ce serait l’explosion atomique.


Non, répondent les experts du C.e.a. Pour avoir une explosion atomique, il faut une bombe atomique. C’est-à-dire un appareillage précis et complexe, qui met en contact deux masses sous-critiques de plutonium pour les transformer en masse critique - et surtout, qui les maintient ainsi assez longtemps pour que la réaction en chaîne puisse prendre sa pleine puissance. Comment imaginer que de telles conditions puissent se reproduire par hasard dans un réacteur ? Si le risque existe, il est infiniment moins grand que celui de voir un Boeing 747 s’écraser sur le Parc des Princes un jour de finale de Coupe. Et encore faudrait-il que le plutonium fût de type "militaire" c’est-à-dire extrêmement pur, ce que n’est jamais un combustible de réacteur.


Mais d’abord, il faudrait que tous les dispositifs d’alerte et de secours tombent en panne à la fois. Or - comme dans toutes les centrales - ils sont "nombreux", "redoutable" et "différents". Ce qui exclut l’hypothèse. Et la plupart sont automatiques, ce qui exclut l’erreur humaine. Mais certains sont manuels, ce qui permet l’intervention humaine. De plus, le réacteur à neutrons rapides est conçu de telle sorte que la chute d’une seule de ses "barres de contrôle" - des barres de carbure de bore qui descendent dans des gaines ménagées à l’intérieur du coeur - suffit à y interrompre la réaction.Or Super-Phénix en possédera vingt-quatre. Et trois de ces barres seront en réalité des chapelets, capables ainsi de coulisser jusqu’au coeur du réacteur même si un échauffement accidentel avait déformé les gaines.


Enfin, il y a l’expérience : le réacteur expérimental Phénix - dont Super-Phénix ne sera qu’un agrandissement - a fonctionné parfaitement depuis deux ans. Et la panne qui vient de l’arrêter il y a quelques jours - une fuite dans le circuit secondaire du sodium - n’a entraîné ni dommages pour le personnel, ni dégâts dans les installations.


Restent les problèmes annexes : ceux du traitement du combustible, du transport, et du stockage des déchets. Et là encore, il semble que les avantages l’emportent largement sur les inconvénients. D’abord, les surgénérateurs nous débarrasseront du plutonium, qui n’est pour l’instant qu’un encombrant déchet des centrales classiques. Et plus tard, ils brûleront le plutonium qu’ils auront eux-mêmes produit, ce qui réduira à sa plus simple expression le cycle du traitement et du transport du combustible.


Quant aux déchets à haute activité - les seuls qui soient véritablement préoccupants - ils ne représenteront que deux mètres cubes par centrale et par an. Soit en tenant compte du volume occupé par les containers, et en laissant un large espace entre chacun, un "cimetière" de quelque 100 000 mètres cubes.


Mais le plutonium, s’il n’est pas dangereux au toucher (son rayonnement, de type "alpha", c’est arrêté par la peau, et même par une feuille à cigarette) peut être un redoutable inducteur de cancer du poumon et des os s’il s’introduit dans le corps par une plaie ou par les voies respiratoires. Son transport présentera-t-il des dangers particuliers pour les populations en cas d’accident ? La réponse a déjà été donnée par une série d’exemples, dont le plus fameux reste celui de Palomarès, en Espagne, où un B 52 américain s’écrasa avec son chargement de bombes atomiques.
C’était en 1966, et l’affaire fit beaucoup de bruit. Pourtant, bien que le plutonium des bombes se fût dispersé sur des centaines de mètres, la décontamination joua son rôle. Il n’y eut aucun dommage pour la population, et les tomates de Palomarès ne font plus peur
à personne aujourd’hui.


La France
en position très
ambiguë


Mais la grande crainte reste celle d’un vol de plutonium , qui permettrait à des terroristes de
fabriquer une bombe "artisanale" : ici ou là, il se trouve périodiquement un bricoleur un peu diplomé pour agiter cette menace dans les journaux. Roman-feuilleton, assurent les experts du C.e.a. D’abord, le plutonium circule dans des "chateaux" de soixante tonnes, qui ne se détournent pas comme un fourgon postal. Ensuite, le plutonium combustible est livré sous forme d’oxyde, ce qui obligerait les voleurs à s’emparer aussi d’une usine de traitement. Enfin, la bombe atomique la plus "simple" reste encore, répétons-le, un appareil très compliqué. Bien sûr, on peut toujours fabriquer une bombe artisanale en créant une masse critique à partir de quelques kilos de plutonium. Mais son rendement neutronique serait si mauvais que la puissance de l’explosion ne dépasserait pas celle d’un gros pain de dynamite. Rien à voir avec l’éclair d’Hiroshima, dont la force brisante s’élevait à 20 000 tonnes/ T.N.T., et la chaleur, à plusieurs millions de degrès.


Demeure un autre risque, le dernier date : celui de voir l’atome nous ruiner. Les Américains s’inquiètent de la montée vertigineuse des coûts. Celui des usines, où l’on va de "surprise" en "surprise" : les devis de construction ont doublé en trois ans. Et celui de l’uranium, qui valait sept dollars la livre en 1973, et qui en coûtera bientôt trente.


Il semble en fait que le surgénérateur soit la meilleure réponse à cette escalade. Phénix, surgénérateur expérimental, a respecté son devis. Et Super-Phénix, premier surgénérateur industriel coûtera deux fois le prix d’une centrale actuelle. Ce qui n’est pas excessif si l’on considère que Super-Phénix est un prototype, alors que les centrales classiques existent à des dizaines d’exemplaires dans le monde. Et l’effet de série abaissera largement son coût.


Quant au prix du combustible, l’avantage du surgénérateur est évident : non seulement, il brûle du plutonium, qui ne coûte rien, mais il en "fabrique" plus qu’il n’en brûle.


Ce qui veut dire que la France, avec Super Phénix, occupe une situation particulière dans un monde nucléaire en plein marasme. Au dernier Congrès mondial sur la sécurité nucléaire, le Prix Nobel américain Hans Bethe déclarait : - Nous sommes parfaitement conscients de l’avance prise par la France, et nous ne pouvons que la féliciter pour le succès de Phénix.


Voici donc la France en position de leader. Position avantageuse, mais dangereuse : à vouloir gagner un tel pari, notre pays ne risque-t-il pas de forcer un peu trop les jeux ? Certains le craignent, et leurs remarques mériteraient plus de considération. C’est un fait que notre industrie nucléaire, bousculée, a du mal à suivre. Des études de matériels sont réalisées dans des conditions hâtives, des irrégularités ont été constatées dans la production, des contrôles sont opérés dans des conditions de rigueur douteuses, et les syndicats s’inquiètent d’un laxisme grandissant dans la radioprotection des personnels.


D’autre part, il est permis de se demander si le passage direct de Phénix à Super-Phénix - c’est-à-dire, de 250 MW de puissance à 1 200 MW - ne comporte pas quelque témérité. Certains atomistes rappellent que les filières ont toujours connu leurs incidents les plus graves lors du passage du format expérimental au format industriel. N’eût-il pas été plus sage de passer par un stade intermédiaire, en construisant d’abord des surgénérateurs de 600 MW ? Quitte à donner à notre production d’énergie des objectifs plus modestes, à réhabiliter le charbon, ou à développer l’exploitation des sources d’énergie naturelle.


Ce sont des arguments auxquels la jeunesse d’aujourd’hui, moins "consommatrice", est de plus en plus sensible. Et la jeunesse n’est pas seule en cause. Au lieu d’envoyer les C.R.S. casser la figure aux manifestants de l’Isère, pourquoi ne pas organiser, par exemple, un grand débat télévisé, donné sur les trois chaînes à la fois, et auquel participeraient non seulement les experts de chaque bord, mais aussi des ouvriers de la Hague ou des habitants de Creys-Malville ? Car le débat nucléaire nous concerne tous. Et les C.r.s. n’y sont pas, qu’on sache, des avocats très qualifiés. Qu’est-ce qu’une "politique énergétique" qui mépriserait les citoyens ? On connaît la définition de Lénine :"Le communisme, c’est les Soviets plus l’électricité". La société moderne, c’est peut-être la démocratie plus l’atome. En tout cas, ce n’est ni le bâton, ni le clairon.


GEORGES MENANT

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