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N-24-033-001 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-24-033-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.

















PERSPECTIVES NIGÉRIENNES


Mensuel - Décembre 1970

Sommaire


Dix ans de réalisations


1


Manifestations de la coopération nigéro-canadienne


3


La Guinée, les étudiants et les élèves


3


La sixième "Semaine de la Jeunesse"
et l’unité nationale


4


Un diplomate d’un genre nouveau


4


Les "Bodgétivores


4



DIX ANS DE REALISATIONS


Le 18 décembre, le Niger a célébré avec faste à la fois le dixième anniversaire de son indépendance et le douzième de la fondation de la République. A cette occasion, le président Diori Hamani, dans son message à la nation, a dressé le bilan de ce qui a été fait dans ce laps de temps relativement court. Faits et chiffres impressionnants, certes, mais qui montrent aussi le très long chemin qui reste à parcourir sur le plan économique, non pas pour sortir de la masse des pays sous-développés, mais tout simplement pour arriver au seuil du fameux "décollage".


Dans le tableau qu’il a dressé de la situation du pays, le président Diori Hamani a fait le point aussi bien des institutions que de l’évolution sociale et économique. Nous en donnons ci-dessous quelques extraits ;



1. LA DEMOCRATIE



"Il est évident qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer nos structures politiques dans le sens d’une démocratisation accrue, d’une participation plus large des masses rurales à la gestion de leurs propres affaires. Cet effort de décentralisation a d m i n i s t r a t i v e, de mise en place d’organismes d’abord consultatifs, puis pleinement responsables parce que délibératifs, cet effort dis-je, entrepris déjà depuis quelques années, sera fermement poursuivi."



2. LE PROBLEME DE L’ECONOMIE


" Dans quelle mesure avons-nous réussi dans la voie de l’indépendance économique, dans la voie de l’industrialisation ?



" Pour que le Niger devienne, maître de son économie, pour qu’il puisse remédier à la carence du secteur privé dans certains domaines, seize sociétés d’économie mixte ont été créées, qui interviennent de façon prépondérante dans la production, la commercialisation, le crédit, les transports. Elles ont fonctionne, elles fonctionnent encore dans des conditions inégales et leur gestion nécessite toujours une attention soutenue et souvent un appui constant de la puissance publique, car il ne saurait être question d’abandonner, ou même de reculer, dans secteur délicat. Les résultats encourageants obtenus par la Sonara qui versera cette année près de 800 millions à la Caisse de soutien des produits, nous incitent à persévérer."



3. LES INVESTISSEMENTS PUBLICS



" Depuis dix ans, les investissements publics se sont traduits par plus de 32 milliards et demi de paiement ; depuis 1960, la progression annuelle a été régulière et, de 2 milliards 126 millions, les investissements publics ont plus que doublé pour atteindre 4 milliards 598 millions en 1969 et dépassent cette année, pour la première fois, le cap de 5 milliards, soit plus de 50% du montant de notre budget national.



"Je veux dire à cette occasion combien notre pays apprécie l’aide généreuse qu’au cours de cette décennie les nations amie, la République française, les Etats-Unis d’Amérique, la République fédérale d’Allemagne, le Canada, lui ont apportée (...)"



4. L’AGRICULTURE


" En sept ans, de 1962 à 1969, la production d’arachides a augmenté de 180%, passant de 91 800 tonnes à 165 000 tonnes, et cela malgré une légére réduction des surfaces cultivées, grâce à l’introduction de semences sélectionnées et de méthodes culturales modernes.


"Pour la même période, la production de coton a augmenté de 250%, passant de 5 100 à 12 645, et celle du riz de 350%, progressant de 11 000 à plus de 39 000 tonnes."



5. L’ELEVAGE


"Avec 63 175 tonnes en 1969, contre 26 360 en 1958, la production contrôlée de viande a presque triplé.


"Des campagnes de vaccination systématique, entreprises avec le concours du F.E.D. et de la F.A.O. - il a été pratiqué prés de 27 millions et demi de vaccinations en dix ans - permettent de considérer comme définitivement vaincue la peste bovine."



6. LE PROBLEME DE L’EAU ET LA PAYSANNERIE


" Ces forages ont plus que doublé le volume d’eau disponible pour l’alimentation humaine et pastorale, et l’on compte aujourd’hui au Niger plus de 20 000 points d’eau, dont 3 500 puits cimentés dotés, pour la plupart, de moyens modernes d’exhaure."



7. L’INDUSTRIE


"En ce qui concerne notre industrie, elle est pour le moment caractérisée essentiellement par sa très faible participation - environ 5% - à l’activité productrice nationale.


" (... ) Malgré ces difficultés, la création depuis 1960 d’une quarantaine d’entreprises à caractère industriel, création encouragée par la charte des investissements que nous avons promulguée, témoigne des efforts incessants et de la confiance réciproque du gouvernement et des investisseurs privés.


"Pour l’électricité, la puissance installée, qui était de 3 510 kilowatt en 1960, a presque quadruplé, avec 12 800 kilowatt en 1969 et une consommation de près de 32 millions et demi de kilowatt- heure (...) "



8. LES VOIES DE COMMUNICATIONS


"Il y avait, en 1960, 71 kilomètres de route bitumée ; en 1969 il y en avait il y en avait 489, soit sept fois plus. Au cours des dix ans, 1 300 kilomètres de routes modernes en terre ont été construits, et, dans un tout proche avenir, grâce à nos amis canadiens, la Route de l’Unité et de l’Amitîé canadienne va enfin briser l’isolement des provinces orientales de notre pays."



9. LES TRAVAILLEURS


"Là encore, les effectifs ont doublé depuis 1959, pour atteindre le nombre de douze mille. Le Code du Travail, promulgué en 1962 et amélioré en 1967, accorde au travailleur nigérien une protection qui dépasse de loin celle qui existe ailleurs en Afrique, et même dans beaucoup de pays dits modernes et technologiquement avancés. Cette protection est coûteuse, au regard de notre économie, puisqu’elle représente dans le seul domaine des prestations familiales près de trois pour cent du budget national pour un nombre de travailleurs qui représente environ trois pour mille de la population totale. Il faut féliciter nos syndicats pour la sagesse, la patience et l’abnégation dont ils n’ont cessé de faire preuve malgré l’augmentation du prix de la vie(...)"



10. LA SCOLARISATION


" En douze ans, le nombre des classes de l’enseignement primaire a été multiplié par plus de six scolaires sont passés de 13 887 à 84 248 et le taux de scolarisation de 2,5 à 10,8%.


"De plus, nos jeunes filles, jusque là tenues plus ou moins à l’écart, se sont intégrées rapidement dans le courant national. En 1958, 3 784 seulement d’entre elles fréquentaient l’école ; elles sont 28 680 aujourd’hui, presque huit fois plus.


" Quant à l’enseignement du second degré, rappelons qu’il , n’y avait en 1958, pour le dispenser, que le seul collège de Niamey qui comptait 317 élèves. Il y a aujourd’hui à travers le pays dix neuf établissements d’enseignement secondaire et technique avec 5 500 élèves, soit 17 fois plus."


" Une médecine de masse a été mise en oeuvre avec la création de L’ OMNES, cependant que nous entreprenions de former sur place nos propres cadres de santé à l’école nationale des infirmiers.


En dix ans, plus de huit millions et demi de vaccinations ont été pratiquées contre la variole et , cette année même, nous avons remporté contre la terrible maladie une grande victoire puisqu’il n’a pas été détecté un seul cas sur toute l’étendue du pays."


Si le président de la République du Niger s’était contenté de citer des pourcentages, les résultats auraient paru merveilleux. Hélas, en dépit de l’effort réellement gigantesque dans tous les domaines, la réalité reste amère pour les Nigériens qui en pâtissent.


C’est ce qui amenait le chef de l’Etat nigérien à conclure son message en déclarant :


" Mais ce qui est accompli n’est rien au regard de ce qui reste à accomplir et notre génération ne peut que faire avancer la marche du Niger vers un avenir meilleur. Elle le fera dans le travail, dans la paix sociale, dans l’union fraternelle de toutes les couches de la population, et en amitié avec tous les peuples du monde."



MANIFESTATIONS DE LA COOPERATION NIGERO - CANADIENNE


La coopération nigéro-canadienne a vu en quelque sorte son épanouissement à l’occasion des festivités du dixième anniversaire de l’indépendance. Le gouvernement d’Ottawa avait délégué à cette occasion M. André Ouellet, secrétaire du ministre canadien des Affaires Extérieures et qui connaît bien le Niger pour l’avoir longuement visité deux ans auparavant.


C’est ainsi que le 16 décembre étaient inaugurés en présence notamment du président de la République, des ministres, du délégué du gouvernement canadien et de l’ambassadeur du Canada , les nouveaux bâtiments du collège Mariama, dirigé par les soeurs canadiennes de Notre Dame du Perpétuel Secours. Ces bâtiments, à savoir plusieurs salles de classe, des dortoirs, des laboratoires de physique et de chimie, un dispensaire, une piscine, ainsi que leurs équipements au complet, avaient été financés par un bon canadien s’élevant à plus de 200 millions de C.F.A.


Le lendemain, au cours d’une seconde cérémonie, M.Ouellet et M.Georges Charpentier, ambassadeur du Canada, remettaient à M.Amadou Issaka, ministre délégué à la présidence, des cinébus entièrement équipés pour la projection de films en brousse, des cars pour les déplacements des jeunes à l’intérieur du pays, ainsi qu’une trentaine de Land-Rovers destinés au projet d’assainissement du bétail.


Le 18, c’est-à-dire le jour même de la célébration de l’anniversaire de la République, était signée au palais présidentiel la convention de financement relative à la construction de la "Route de l’Unité et de l’Amitié Canadienne". Aux termes de cet accord, la matérialisation de ce projet sera financée par un prêt d’Ottawa de 3500 000 000 de C.F.A., sans intérêt et remboursable en 50 ans dont dix années de grâce. La caractéristique principale de cette convention, c’est qu’elle innove dans la mesure où elle ne fait nullement obligation au Niger de se procurer au Canada même le matériel nécessaire à la construction de la route. Il s’agite donc, pourla première fois dans l’histoire du Niger, d’une "aide non liée". C’est là une innovation tellement importante que M. Philippe Decrante la relève dans le grand article qu’il a consacré à la coopération canado-africaine, dans "Le Monde Diplomatique".


Avant son départ pour le Canada, et à l’issue d’une tournée de 48 heures à l’intérieur du pays, M. Ouellet, expliquait dans une déclaration en français et en anglais pour la B.B.C., déclaration reprise par Radio Niger, les données de la coopération du Canada avec l’Afrique francophone en général et le Niger en particulier. Il précisait ainsi une fois de plus que l’effort accru de son gouvernement en direction des pays francophones d’Afrique n’était qu’une manifestation du caractère bilingue du Canada : l’aide de celui-ci s’etant concentrée jusqu’ici sur les pays africains anglophones du Commonwealth, il lui fallait rétablir l’équilibre par un effort accru en direction de l’Afrique francophone.


Le secrétaire parlementaire du ministre des Affaires Extérieures du Canada annonçait également au cours de cette interview la décision de son gouvernement d’investir 50 000 000 de dollars au Niger durant les cinq années à venir.



LA GUINEE, LES ETUDIANTS ET LES ELEVES


Au début de novembre dernier, la Guinée était l’objet d’une agression partant d’un territoire sous juridiction portugaise. Le président Diori Hamani faisait parvenir immédiatement un "fraternel message de solidarité" au président Sékou Touré de Guinée qui, en retour, lui transmettait ses " sincères remerciements" et ses "sentiments de profonde gratitude". Le président Houphouêt-Boigny de Côte-d’Ivoire manifestait lui aussi sa solidarité à la Guinée.


En dépit de ces faits, les étudiants nigériens, maliens, dahoméens, togolais et voltaïques de l’Université d’Abidjan décidaient d’organiser, sans le concours de leurs camarades ivoiriens, une marche de protestation sur les ambassades de France, de Grande Bretagne et des Etats-Unis, accusés, en tant que membres de l’OTAN, de complicité avec les autorités coloniales portugaises. mieux encore - si l’on peut dire-les étudiants en question voulaient organiser cette marche le jour même des élections législatives en Côte-d’Ivoire.


Pour éviter qu’ils ne soient expulsés du pays, et ne voient ainsi interrompre leurs études, les ministres de l’Education des cinq pays intéressés arrivaient à Abidjan, à la demande du chef de l’Etat ivoirien, pour essayer de raisonner leurs jeunes compatriotes. Peine perdue. En dépit du respect traditionnel du aux aînés - notion encore très vivace en Afrique - les étudiants refusaient tout net le moindre dialogue avec leur ministre de tutelle. Ils refusaient même de le rencontrer. Le gouvernement ivoirien embarquait tous les candidats manifestants dans des avions et les renvoyait dans leurs pays respectifs.


La conséquence ? A la suite de ces deux événements totalement indépendants de sa volonté, le gouvernement nigérien devait faire face à deux problèmes.


Il s’agissait en premier lieu de recaser dans d’autres universités les étudiants devenus indésirables à Abidjan. La chose n’a guère été aisée, même si, à force de démarches, trente d’entre eux pourront momentanément continuer leurs études en Tunisie, vingt-cing au Togo, trente-neuf au Dahomey et une quinzaine en France. Par ailleurs, comme la même mésaventure est arrivée en 1969 à l’université de Dakar, le gouvernement nigérien se trouve dans l’obligation d’envisager encore plus attentivement la création, dés la prochaine année universitaire, d’un centre d’enseignement supérieur à Niamey.


Le second problème, relativement plus facile à résoudre, a été une grève de " solidarité" avec les étudiants expulsés de Côte-d’ivoîre, des élèves des écoles secondaires du Niger. Grève et solidarité d’autant moins compréhensibles que le gouvernement nigérien n’était responsable ni de la cause originelle - l’agression contre la Guinée - ni de l’expulsion consécutive de ses étudiants de Côte-d’Ivoire.


La situation est redevenue normale dans les écoles secondaires du Niger. Elle n’aurait jamais dû cesser de l’être.



LA SIXIEME "SEMAINE DE LA JEUNESSE" ET L’UNITE NATIONALE


Le 12 décembre 1956, était fondée à Niamey l’organisation de la " Jeunesse Nigérienne du Rassemblement Démocratique Africain". Depuis quelques années, le parti et le gouvernement ont décidé de commémorer cet anniversaire en organisant un " rendez- vous annuel de la jeunesse nigérienne"


Si superficiellement, la "semaine" se limite à des manifestations et à des compétitions artistiques, folkloriques et culturelles entre les délégations des sept départements du pays, les objectifs des autorités sont d’une autre ordre. Ils ont été expliques par M. Amadou Issaka, ministre-déléqué à la Presidence.


"Nous voulons permettre à la jeunesse du pays, a-t-il dit, de se rencontrer chaque année (...) Dans le contexte du resserrement des liens, c’est aussi une occasion qui leur est donnée de se connaître, de s’apprécier, de lier de nouvelles amitiés qui déboucheront sans nul doute sur l’unité nationale. Le fait de réunir à Niamey les jeunes des différentes ethnies du pays constitue une manière de brasser les races et de briser les barrières ethniques et linguistiques qui peuvent encore subsister malgré le temps et l’effort d’éducation de la masse qui a été entrepris à travers le Niger."


"C’est le même souci du renforcement de l’unité nationale qui nous pousse, a déclaré M. Djibrilla Hima, directeur de la Jeunesse et des Sports, à héberger chaque année, dans des quartiers différents de la capitale, les délégations venues de l’intérieur."



UN DIPLOMATE D’UN GENRE NOUVEAU


M. lason Gheorge, ambassadeur de la République socialiste son pays depuis 1968 - a présenté ses lettres de créances au président de la République du Niger, le 26 décembre dernier. La Roumanie devient ainsi le premier Etat socialiste à établir des relations diplomatiques avec le Niger.


Dans l’allucution d’usage, le nouvel ambassadeur a déclaré en particulier :



" La République Socialiste de Roumanie attache une grande importance à la diversification de ses relations avec les jeunes Etats d’Afrique et elle soutient la lutte de ceux-ci pour la diversification de ses relations avec les jeunes Etats d’Afrique et elle soutient la lutte de ceux-ci pour la défense de leur indépendance nationale (...) J’exprime ma conviction qu’il existe des possibilités pour le développement d’une coopération entre nos deux pays, sur la base de l’intérêt et de l’avantage mutuels..."


Dans sa réponse, le chef de l’Etat nigérien a tenu à préciser :



" Nous avons cherché, dés l’accession à l’indépendance, à établir des relations d’amitié et de coopération avec tous les pays du monde quel que fût leur régime politique et social, pourvu qu’ils respectent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de notre Etat."


Le président, après avoir souhaité une coopération confiante dans divers domaines économiques, a salué la nomination de M. Gheorge comme " le gage que de nouveaux et étroits rapports s’établiront entre nos deux et qu’ils seront profitables aux deux parties".



LES " BUDGETIVORES"


Une légende, à la vie tenace comme toutes les légendes, et de plus malveillante pour les jeunes Etats africains, veut que ces pays regorgent de fonctionnaires " budgétivores".


En ce qui concerne le Niger, le président de la République a précisé que le nombre d’employés émargeant au budget de l’Etat s’élevait à 12 000, "y compris les auxiliaires ". Cela représente trois pour mille de la population du pays, alors que dans la plupart des Etats du monde industrialisé le pourcentage est de quatre à cinq cent. Ainsi, en France, on compris les auxiliaires". Cela représente trois pour mille de la population du pays, alors que dans la plupart des Etats du monde industrialisé le pourcentage est de quatre à cinq pour cent. Ainsi, en France, on compte 1 913 000 fonctionnaires, ce qui donne à peu prés quatre pour cent, soit treize fois plus qu’au Niger.

Edité par EURAFOR PRESS

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