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Paris, le 17 février 1968

Monsieur Maï Maï GANA
Présidence de la République

NIAMEY -Niger-

Mon cher Maï,

Je viens d’apprendre par un coup de téléphone du président, que le projet d’impressions de textiles vient d’être finalement, signé. Je pense que c’est une très bonne chose, non seulement pour le Niger, mais aussi pour toute l’Afrique.

Je t’informe que je serais à Niamey, jeudi prochain le 22 courant à 16 heures par le courrier arrivant d’Abidjan, sois assez gentil pour me réserver un bungalow et si possible mettre une voiture à ma disposition à l’aéroport.

N’oublie pas de préparer tout le dossier de la cimenterie de Malbaza, y compris les textes des accords et protocoles signés par le gouvernement nigérien. J’’ai un très bon conseiller juridique et je ferai étudier toute l’affaire par lui.

N’oublier pas aussi de faire, préparer les fiches de décoration et surtout celles de Séroussi, je voudrais même, si possible, que la décoration avec les diplômes parviennent à l’intéressé dès la fin de cette semaine. Je pense que nous lui devons bien cela.

Dans l’attente donc de l’extrême plaisir de te voir, je t’envoie mon amitié la plus cordiale.

P. S. J. Paulin m’a demandé de te dire
il n’a encore rien reçu à propos de son
numéro spécial et que son patron commence
à s’inquiéter.