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N-20-069-020 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-20-069-020

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  • Brèves
  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.
















LES AMENAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS


3.1.1 Barrage de Tillabery km 1764 (suite)

lité la plus intéressante , il y aurait lieu d’éviter , si possible , la construction d’un barrage à Tillabery qui d’une part , à des dimensions raisonnables , offre peu de réserve de régularisation et d’autre part pourrait compromettre la rentabilité de quelques cuvettes en multipliant le coût de leur endiguement .


3.1.2 Barrage de Diambala km 1787

Un ouvrage pourrait être implanté un kilomètre en amont des villages de Diambala (rive gauche) et de Kokomanime (rive droite) . Vu le manque de relief du plateau supérieur , le couronnement ne devrait pas dépasser la cote de 217 (pour une hauteur d’ouvrage de 15 m ) sans que la longueur qui est de 5 km à cette cote ne soit très sensiblement augmentée .

La réserve créée à cette cote de 217 serait relativement peu importante .


3.1.3 Barrage de Fala km 1797,5

Un ouvrage assez semblable à celui de Diambala pourrait être construit à Fala . Il offre cependant assez peu d’intérêt puisque , à remblai égal , la réserve y serait encore plus faible et la section de rivière offrant des tirants d’eau améliorés par le remous , plus courte .


LES AMENAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS


3.1.4. Barrage de Kandadji km 1936

Une saillie probablement rocheuse , située sur la rive droite dans un rétrécissement du fleuve à un km à l’aval de l’île de Kandadji et des rapides du même nom , semble favoriser l’implantation d’un barrage même si la rive gauche accuse un faible relief . La longuer de l’ouvrage serait de 8 ou 12 km pour des cotes de retenue maximum de (230) ou 240 . Les chutes maximum correspondantes seraient de 20 ou 30 m . Ce site offre , à priori , les meilleures possibilités .


3.1.5 Barrages sur le Gouroul

La topographie au 1/200 000 indique des emplacements possibles à partir de Oussa à 8 ou 10 km de la confluence Gourouol - Niger . Cependant , tel que cité plus haut , l’eau de la retenue éventuelle devrait être pompée du Niger puisque l’hydraulicité de l’affluent serait nettement déficitaire relativement à la perte par évaporation libre .


De plus , se pose l’important problème de l’endoréisme de la vallée . On noté , en effet , que cet affluent dont le bassin reçoit annuellement une précipitation d’environ 450 mm ne restitue en ruissellement qu’environ 38 mm au fleuve Niger . L’imperméabilité du réservoir éventuel peut donc être mise en doute et il demeure possible que la création d’un plan d’eau dans la vallée du Goroul , que ce soit par pompage ou à


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3.1.4. Barrage sur le Gorgouol (suite)

l’aide d’un réservoir créé par un barrage sur le Gorouol ou le Niger , ne résulte qu’en une vaste réalimentation de la nappe phréatique qui peut venir à déborder la vallée du Gorgouol : il est évident que ce phénomène pourrait signifier des pertes d’eau substantielles .

La Figure 2 donne en fonction de la cote de retenue les différents volumes de remblai exigés par des barrages en terre aux divers sites ; apparaît à la même figure , toujours en fonction de la cote de retenue , le volume de la réserve créée .


3.2 Caractéristiques de l’aménagement optimum

L’aménagement devra moyennant un coût minimum :

1. Permettre la navigation pour le moins jusqu’à la confluence Niger - Gorouol , soit créer à cet endroit un plan d’eau tendu à une cote minimum située autour de 222 ou idéalement , permettre une pénétration de la navigation dans cet affluent ce qui exige un plan d’eau tendu entre 230 et 240 selon l’importance de la pénétration obtenue et la précision l’importance de la pénétration obtenue et la précision du document topographique disponible .


2. Augmenter , par la régularisation du cours d’eau , la durée de la période de navigation non seulement entre Niamey et le Gorouol mais aussi entre Niamey et la mer : les objectifs à atteindre seraient idéalement un débit


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3.2 Caractéristiques de l’aménagement optimum (suite)

minimum assuré de l’ordre de 800 m3/sec entre l’ouvrage et Niamey et , compte tenu des apports intermédiaires , un débit minimum de 1400 m3 / sec dans le bref Gaya-Yelwa . Un calcul préliminaire indique qu’une telle régularisation exige une réserve utile se situant entre 10 et 15 milliards de mètres cubes .


3. Donner un productible hydro - électrique maximum assuré douze mois par année ce qui , en plus d’une bonne régularisation , implique du point de vue du groupe hydro - électrique une variation limitée de la chute au droit du barrage , la chute minimum étant à la limite égale à 75% de la chute nominale .


4. Submerger un minimum de villages et de terres particulièrement fertiles notamment les régions singularisés dans les études de planification hydro- agricoles , soit celles en amont et en aval de Tillabery .


L’exigence de coût minimum indique , toutes autres choses étant égales , que le nombre de barrages devra être réduit à un minimum pour éviter la multiplication des écluses qui peuvent chacune atteindre un coût ses situant entre 3 et 4 milliards de C F A .


3.3 Les aménagements à retenir et leurs effets

L’examen de la Fugure 2 indique qu’un barrage de 12.5 millions de m3 donnerait à la confluence Niger Gorouol la cote maximum de 225 s’il était construit à Tillabery , et un maximum de


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3.3 Les aménagements à retenir et leurs effets (suite)

225-227 s’il était implanté à Diambala et Fala . Les tirants d’eau deviendraient donc insuffisants pour que la navigation atteigne la confluence Gorouol - Niger lorsque la réserve , respectivement de 10 , 9 et 7 milliards de m3 , aura été partiellement tirée .


Un barrage de même volume à Kandadji donnerait une cote maximum de 240 pour un volume de 15 milliards de m3
et une cote minimum de 230 après un tirage de 12 milliards de m3 .


L’implantation d’un barrage à Kandadji permettrait donc de rencontrer les exigences de navigation et de réserve tout en :


minimisant les remblais nécessaires


évitant de submerger, (du moins à la connaissance du Consultant ) des terres particulièrement fertiles et


créant une chute hydro - électrique exploitable .


Il faut noter que la création de cette réserve à la cote 240 submergerait périodiquement ou continuellement une proportion du territoire Malien difficile à chiffrer puisque les lignes de niveau ne sont pas tracées sur la carte malienne au 1/200 000 ; sur la base des quelques points d’élévation singuliers montrés sur cette carte , cette superficie peut être grossièrement estimée à 250 km 2 dont moins de la moitié serait le lit majeur du fleuve .


Il faut souligner que quelle que soit en général la qualité relative de la documentation topographique disponible , les chiffres liés à la réserve du barrage de Kandadji sont sujets à une caution particulière parce que :


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3.3 Les aménagements à retenir et leurs effets (suite)


la couverture des cartes au 1/50 000 cesse à environ 15 km en amont u site du barrage et ne couvre que le 1/5 de la surface maximum du réservoir


elle est replacée plus en amont des cartes au 1/200 000 ayant jusqu’à la frontière malienne , des lignes de contour au 40 m , soit sur 44 km mesurés dans l’axe du thalweg .


au delà de cette frontière sur environ 40 km tel que mentionné, l’on ne peut trouver sur la couverture au 1/200 000 que quelques points singuliers d’élévation .


S’il s’avérait que le barrage de Kandadji n’était pas réalisable à cause de conditions géologiques ou autres , seul le site de Tillabery semblerait offrir quelqu’intérêt et justifier un examen plus poussé .


La surface inondée est approximativement indiquée à la Figure 5.


3.3.1 La régularisation

La courbe estimative des volumes d’emmagasinement du réservoir de Kandadji apparaît à la Fugure 4.


Le diagramme de régularisation de la Figure 6 permet d’estimer , en année moyenne , l’intérêt de la création de la réserve basée sur un couronnement de l’oeuvrage à la cote 240 , et une cote maximum du plan d’eau tendue à 238.


L’on peut voir , courbe A , l’hydrogramme correspondant à l’année d’hydraulicité moyenne .


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3.3.1 La régularisation (suite)

Cet hydrogramme est corrigé , courbe B , pour tenir compte de l’évaporation libre dans la retenue .


La courbe C correspond à l’hydrogramme inter-annuel moyen de l’apport entre Niamey et Yelwa .


La courbe D montre l’hydrogramme du fleuve entre Gaya et Yelwa permettant d’assurer la navigation continue de Niamey à la mer . Il consiste en l’hydrogramme naturel de l’apport entre Niamey et Yelma compensé au besoin par un tirage sur la retenue de Kandadji pour le débit minimum de 1400 m 3 / sec soit disponible .


La courbe E montre l’exploitation de la retenue de Kandadji correspondant au tirage mentionné plus haut et au tirage supplémentaire en août , septembre , octobre assurant entre Niamey et Kandadji un débit de 800 m3 /sec , considéré comme étant un minimum du point de vue de la disponibilité des tirants d’eau . (Le problème de la largeur du chenal de navigation sera traité plus loin.)


L’exploitation ici avancée de la retenue résulte en l’évolution des plans d’eau du réservoir montrée à la Figure 8. L’on constate qu’en année moyenne la cote maximum de 238 serait atteinte ce qui laisse une revanche tout à fait raisonnable de 2 mètres ; d’autre part , la cote minimum atteinte serait de 230.0 ; cote tout à fait acceptable du point de vue de l’équipement électrique éventuel de la chute maximum d’environ 26 m.


LES AMENAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS


3.3.1 La régularisation (suite)

Pour mieux apprécier le problème , le même calcule a été repris et son résultat est montré à la Figure 7 pour l’année décennale sèche , c’est-à-dire , celle qui en moyenne devrait se présenter une année sur dix . L a condition initiale , au début de l’année hydrologique (septembre ) a été admise comme étant celle régnant au début et à la fin de l’année moyenne soit une retenue à la cote 230 .


De plus , le tirage a été réglé pour qu’en fin d’année sèche , le réservoir retrouve cette cote de 230,0.


(Il serait en principe possible d’imaginer une multitude d’autres consignes d’exploitation favorisant la navigation au détriment de la production d’énergie ou de l’irrigation et mutatis mutandis ; il faut cependant noter que toutes ces consignes permettant de vider le réservoir à des cotes inférieures à 230, 0 pourraient


a) compromettre la réserve de l’année suivante , ce qui est en principe possible : cependant , le calcule d’une régularisation inter-annuelle devient très élaboré et il ne serait pas sage , de faire un tel travail sur une base topographique incertaine .


b) étant donné le tirage exigé de l’ordre de 1200 à 1300 m3/ s , forcer de passer à une solution vidange de fonds qui , étant donné le coût des vannes de fonds et la dimension des pertuis exigés , s’avérerait très dispendieuse , relativement à celle du déversoir équipé de vannes implicitement à celle du déversoir équipé de vannes implicitement admis jusqu’ici .


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3.3.1 La régularisation (suite)

De toute façon , cet aspect exige une étude d’optimisation très poussée au stade éventuel du dossier de factibilité).

En année exceptionnellement sèche , seuls une régularisation partielle est possible puisque , comme indiqué à laFigure 7 , le débit de 1400 m3 /sec ne peut être assuré durant quatre mois soit mai , juin , juillet et août ; l’on gagne ainsi environ deux mois sur la question ou il n’y aurait pas de régularisation du débit.


Il faut souligner que ces calcules de régularisation des hydrogrammes de même probabilité pour le Niger même et ses apports entre Yelwa et Gaya . Il s’agit d’une hypothèse puisque rien ne prouve que ces hydrogrammes de probabilité égale appartiennent à des populations statistiques homologues . Il faudrait , en une étude plus poussée éventuelle , faire une analyse des hydrogrammes à Gala-Yelwa , basée sur une simulation stochastique des différents des apports , celui du Niger étant transformé par la régularisation , et analyser la fonction probabilité résultat de cette simulation . De fait , l’hypothèse de superposition des hydrogrammes peut être optimiste ou pessimiste selon les années .


3.3.2 La navigation

Le débit du Niger étant , grâce au barrage de Kandadji , régularisé à 100% en année moyenne , la navigation deviendrait possible de la mer jusque dans le Gorouol 12 mois l’an , une année sur deux et 8 mois l’an , une année sur 10 , les périodes de navigation pour des niveaux de probabilité intermé-


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3.3.2 La navigation (suite)

diaires se situatiant , bien sur , entre 8 et 12 mois . La pénétration dans le Gourouol serait en septembre et maximum en mars -avril .


Il ne faut cependant pas oublier que la régularisation ci-avancée permet d’obtenir , en périodes propices , les tirants d’eau minimus tels que déterminés par l’étude Nedeco . Il d’eau demeure que la largeur du chenal sera en plusieurs endroits déficiente de sorte que , tel que mentionné au paragraphe 2.2 , des dérochages ou même des ttravaux de canalisation s’avèreront néanmoins nécessaires . La documentation topographique pour déterminer la nature exacte de ces travaux n’exsiste pas aujourd’hui . Il faut noter cependant que Nedeco avance , sous tutes réserves , le chiffre de 10 000 m 3 de dérochage entre Niamey et Tillabery et se refuse de chiffrer la somme des travaux nécessaires à l’amont de Tillabery .


Pour les fins de l’étude , le chiffre de 20 000 m3 sera admis pour cette section du fleuve .


L’on note éventuellement il faudra pour cette section déterminer la solution ou la combinaison de solutions optimales parmi



a) des dérochages localisés ou des canaux .


b) une concentration du débit , grâce à la fermeture de bras du lit mineur au moyen de digues submersibles (pour rétablir un cours relativement normal durant les crues ).

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